Je passe la grande partie dans le bus est c’est comme une énorme hallucination de froid et d’emmerdement. C’est long et je serais plus confortable dans un habit de neige. Film : Alvin and the Chipmunks.
À 10 du matin, nous arrêtons pour manger dans un petit resto sur le bord de la mer. Il fait SUPER chaud. Encore plus qu’à Mexico City, il fait surement 40. La différence entre le bus et dehors doit être de 20 degrés, facile! Je sors et je suis attristé d’être ici seule, à manger sur le bord de mer. Je n’ai pas d’appétit, je ne mange que la moitié et je prends le reste pour aller. Je pleure. Je suis mal. Je ne veux pas tout raconter, mais voilà. Je n’en parlerai pas plus que ca.
J’arrive à Mérida et je dois aller à l’internet trouver l’adresse et le numéro de téléphone de la tante de Luis pour où je resterai. Je parle un peu à des gens sur internet, qui me remontent la morale.
Alors j’appelle chez la tante de Luis et ils me disent de venir en taxi. OK. C’était un peu loin pour marcher, c’est vrai! Surtout qu’il fait du genre 42 dehors parce que c’est 14h30 de l’après-midi, le pire. J’arrive et ils sont si gentils!!! Margarita m’accueil comme l’une des siens, nous jasons, elle me montre la chambre et salle de bain. Je prends une douche et après je pars explorer la ville un peu. De chez eux au centre c’est une marche de 35minutes. Même sans mon gros sac à dos, c’est difficile. C’est tellement chaud, même l’ombre est pesant. J’avais vu dans une revue chez eux, une carte de la ville et le musée de la ville m’intéressait. Je marche une heure pour y arriver, mais c’est fermé. Zut. Demi-tour pour le Zocalo de la ville : il fait tellement chaud! Je bois un litre de Horchata froid.
J’arrive au centre, où il y a un musée d’art contemporain gratuit, mais c’est fermé. 5 de Mayo. Ah ouin, c’est vrai! BOO!
Là il y a un monsieur qui me dit c’est un musée, en espagnol, puis en anglais, il commence la conversation. Il veut que je passe dans son magasin au coin pour qu’il m’explique comment les choses sont faites dans le Yucatan. Ce que je fais, et il me montre plein de photos sur la cueillette de la palme de hipi et la préparation des chapeaux de Panama, ainsi que d’un type de cactus qui s’utilise pour faire plein de choses comme des foulards et des hamacs, qu’ils exportent beaucoup. Mais en fin, il veut me faire de la vente sous pression et ca ne me va pas si bien. Je sors. Donc je me promène et le soleil tappe!
Je veux apprécier cette ville mais c’est pas évident. Je rentre dans l’Hôtel de Ville et là au moins c’est ouvert! C’est génial. Court intérieur et il y a plein de muraux qui racontent l’histoire des mayas qui étaient là. Je passe facilement une heure à les regarder. Les peintures sont magnifiques!
Mais là je commence à être fatiguée, même après tout ce bus… Je retournes à leur maison et ils veulent qu’on aille se baigner car ils ont une piscine! Ca fait vraiment du bien et nous restons les trois à se baigner jusqu’à 20h. Après, Alejandro me donne le code internet et je passe du temps dans la chambre en haut à parler avec mon amoureux et mes amis. Mais je redescends pour aller chercher un verre d’eau et ils me disent qu’ils étaient en train de m’attendre pour aller bouffer! OOPS! J’avais surement mal compris ce qu’ils disaient avant. Alors nous allons dans un resto typique avec la grand-maman de Luis aussi. Ils me font un tour de la ville en même temps et me montrent quelques édifices, monuments et églises. Lorsqu’on arrive au restaurant, ils me commandent une grosse soupe au poulet et à la lime. Eux, une petite, et puis un truc que je ne puis dire le nom, mais c’était bon. Beaucoup comme ce qu’on a mangé dans le resto Salvadorien. Un tortilla frit avec plein de trucs dessus, laitue, oignons, poulet, avocado, etc. J’ai ajouté de la sauce piquante. C’était vraiment beaucoup de bouffe, je n’avais pas si faim! Mais ils ont payé et nous sommes rentrés, j’étais tellement appréciative, ils étaient tellement gentils. Nous avons beaucoup parlés ensembles. Mais je leur dit que demain je veux aller à Cuzama pour voir les Cenotes et donc nous nous couchons parce qu’Alejandro va me donner un lift pour demain matin à 6h30!
Friday, May 7, 2010
Popo et Ixta! 16km de marche et 19 heures de bus.
Ce matin, la faiblesse est partie! Je me sens déjà mieux, je veux faire ce que j’ai planifié de faire : aller dans les montagnes autour de Cholula. Je me lève à 7h et je me prépare. Du thon, de l’eau, ma camera, de la crème solaire dans mon sac, je pars, laissant mon gros sac à l’auberge jeunesse. Ricardo m’a expliqué, je dois juste aller au centre et demander pour un bus qui va à Xalitxintla. Ouin. Essaye donc de prononcer-ca! Hahha! Donc je demande à pleins de gens, et après peut-être une dizaine, je me rends exactement où va ce combi, et je l’arrête en passant. Je ne sais pas ou je vais mais ca a dlair d’être dans la bonne direction. Des gens montent, descendent, nous traversons sur une plus grande route et je vois de la campagne dérouler devant moi. Mais nous allons à la direction des montagnes, ca va.
Plus de gens, moins de gens. Finalement, personne. Je dis au chauffeur, allons nous à Xalitzintla? Oui, me dit-il, ce n’est plus loin. Il en profite pour me demander des questions sur d’où je viens, qu’est-ce que je fais, etc. Il m’a même demandé Que tal el frio al Canada? Je ne sais pas trop quoi répondre à ce genre de question! Il fait froid, mais on aime ca des fois. Finalement, il me laisse dans la petite place centrale de ce tout petit village en campagne. Il me pointe un autre Combi et me dit, celui-là monte jusqu’à la Passe de Cortez! Génial!
Alors je descends, je paye les 7 pesos, je vais parler au chauffeur de l’autre Combi, il me fait comprendre qu’on doit attendre qu’il y ait d’autres gens. OK. Donc je regarde autour de moi. Je sors vraiment plus de l’ordinaire ici. Un peu gênée, je prends la photo ci-haut, de l’Église qui a quand même un petit charme. Je suis sur mes gardes, il y a beaucoup d’ouvriers, je ne sais pas ce qu’ils font. En fait, je crois que c’est une chose de campagne, il y a beaucoup de constructions jamais complétés, avec des débris et des restants de matériaux. Bref, j’attends. Et j’attends. Je vais flatter un cheval non loin de la place. Mais je retourne à côté du Combi et j’attends encore. Après un temps, je réalise que le chauffeur est parti. Putain, j’attends quoi, moi là?
Alors, je décide de marcher, ils m’avaient dit que c’était loin, mais j’n’avais aucune idée. Tout ce que je savais c’est que j’avais genre 5 heures de libres pour aller dans les montagnes et que je n’allais certainement pas rester là à rien faire. Alors je prends la route. À pied. Les gens me trouvent étrange. Un vieux sur un cheval me parle et je ne comprends qu’il me dit que je devrais courir pour rejoindre la passe de Cortez aujourd'hui. Je n’avais pas les mots pour lui dire que j’avais juste l’intention de me promener, pas réellement l’atteindre. Un cycliste qui avait l’air autant déplacé que moi avec son spandex fluo où vas-tu? Pourquoi tu ne prends pas le Combi? En fait, je me disais que je pouvais le prendre s’il passait! Mais il ne passe pas. Je continue à marcher. Un homme dans son camion s’arrête et me demande si ca va, s’il veut qu’il me monte un peu dans la montagne.
J’accepte, il a d’l’air sympathique. Ils l’ont toujours, vous dites-vous. Mais il l’était vraiment : Javier. Il était hyper content de parler avec une étrangère. Il m’a monté dans la montagne, il m’a fait voir une partie qui s’appelle « La Ventana » La fenêtre, à partir de laquelle on peut prendre des bonnes photos des volcans. J’en prends aussi une de lui, pour la postérité. On continue à monter et on arrive à un assemblage de places touristiques très louches et très déserts. Je lui demande si c’est ici la passe de Cortez. Alors il me regarde avec stupéfaction : tu veux aller à la Passe de Cortez?
Alors je ne savais pas trop qu’est-ce que cela voulait dire. Est-ce que c’est parce que c’est loin? Dangereux, etc. Mais il dit, ok, je vais t’apporter. C’est 20 minutes de plus. Je lui dis que je peux lui payer pour le gaz. Mais il refuse et me dit qu’il aime beaucoup le fait qu’on puisse parler de plein de choses. On parle de politique, des opinions étrangères sur le Mexique, il me pose des questions sur mon chum, etc. Mais c’est vraiment intéressant, une conversation un peu plus en profondeur que d’autres conversations. J’ai vraiment apprécié! Mais là, on est arrivé en haut.
Je ne pouvais pas savoir, en bas à Xalitxintla, combien c’était loin. En fait, là où j’étais était équidistant entre Mexico City et Puebla! C’est là où Cortez est passé pour aller vaincre Mexico City. Ca passe entre les volcans Popocatépetl et sa femme, Ixta. Popo est actif, il fume constamment depuis 1994, on ne peut donc pas vraiment l’approcher. Je rentre dans la cabine, ils sont en train de regarder la télé, bien haut. Très typique. Ce qui est bizarre, par contre, c’est qu’ils m’ignorent. OK. Je vais demander, est-ce que je peux marcher autour d’ici. Oui. Alors je sors, je ne sais pas trop où je vais aller, mais j’apprécie le paysage. Mais un garde vient me voir, as-tu acheté ton passage? Je dis non, par ce qu’ils ne m’ont rien mentionné. Il me dit gentiment que c’est 25pesos et que je pourrais aller monter un peu plus proche de Ixta, que je pouvais marcher une heure et demi pour un lieu avec un point de vue, et retourner et que ce serait 3 heures de marche. Parfait, ca me donne assez de temps pour retourner!
Je paye les 25 pesos, je remplis un formulaire, et j’y vais. Mais il fait froid en haut et le garde, Mario, m’offre de prendre son jacket. Wow! Il est si gentil! J’accepte car je n’avais pas apporté grand chose de chaud, il fait d’habitude 32 ou plus durant la journée. Mais nous sommes à 3500 mètres. Je ne pensais pas que ce serait si différent. L’air est pur en haut, frais. Je me perds dans mes pensées, alerte pour le challenge de faire l’aller-retour en 3 heures. J’ai mon iPod. Ce qui chie est que c’est sur une route, et qu’il y a des gens qui montent en char, ou même en taxi! Je leur envoie la main et leur dit Hola! Les taxis veulent m’apporter en haut. Non, merci! Ahhah. Y’en a un Martin, qui me dit qu’il va me ramener en bas après d’avoir monté quelques personnes. Il me dit qu’il m’attendra en haut. Heu…
Mais la vue est superbe et le trajet est clair, je monte je monte. Je n’ai pas faim, je n’ai pas mal. Je suis bien. Ca fait du bien d’être hors de la cité. Je m’assois, rendu en haut : des crackers, de l’eau. Quelques photos de plus. Je ne vois aucun animal, que la paix. Je m’ennuie, mais ca ne fait pas mal. Je redescends. Tranquillement, je le fais en moins que les 3 heures. Mes genoux commencent à le sentir un peu. Mais rien de trop grave. C’est en altitude, mais ce n’est pas comme monter abruptement comme on fait chez nous! Redescendus, je dis allo à Mario et je lui rends son jacket. C’était vraiment sympa, je lui parle de la montagne. Je vois Martin, qui me dit wow! Tu as descendu vite! Oui! :)
J’avais bien hâte d’aller à la salle de bain dans le chalet. Je leur demande si c’est sur qu’il va y avoir un Combi qui redescends jusqu’à Xalitxintla. Oui! OK, alors je vais attendre dehors. Il est 14h30, plein de temps pour retourner pour mon bus à 8h. Mario vient me parler, et Martin aussi. Nous jasons, et tout. Viens 15h. Je commence à trouver ca un peu con, là. Vous êtes sur qu’il y en aura un? Oui, oui… Ok. Le shift de Mario fini et arrive un autre garde, il a des dents bordés d’or et je ne lui fais pas trop trop confiance… Mais nous jasons plus. Martin est très intrigué par mon existence. Je lui demande s’il ne peut pas me descendre jusqu'à Xalitxintla. Oui, mais c’est cher. Il me demande combien je serais prête à le payer. Je n’ai aucune idée, mais je lui dit que je n’ai que 75 pesos dans ma poche. Il me dit que c’est son travail et qu’il ne peut pas laisser pour ci peu. Je comprends. C’est une descente d’une heure dans une petite route montagneuse! Une demi heure de plus passent et je commence vraiment à stresser. Martin me dit qu’il va me descendre. Je me sens très mal. J’avais seulement dit 75 parce que je ne savais pas combien ca serait, mais maintenant je ne peux pas retourner sur ma parole. Mais il me descends, jusqu’à Xalitxintla! Il est trop gentil. Nous parlons tout le long et il n’arrête pas de me dire que je suis belle et il me demande de prendre une photo de moi avec son cellulaire. Il me parle de ses enfants et je lui dit quelque chose du genre je suis certaine que tes filles aussi sont belles. Mais il dit qu’elles sont comme toutes les femmes ici : feitas. Laides. Morenas, yeux bruns. Il continue à dire que dans le « peuple » il n’y a personne comme moi, seulement dans la haute société il y a des belles filles comme moi. Je me sens trop mal, que la seule coquille dans laquelle je sois empaqueté soit raison pour m’édifier. Vers la fin du trajet, il ressort son cell et me demande de prendre plus de photos. Genre 5 de plus, de moi. De ma face. Ok, c’est un peu weird. Il est vieux ce dude... C'est un grand-père.
Mais nous sommes descendus, enfin. Merci! Merci! Merci que quelqu’un m’ait aidé!! Et là, je reprends le Combi pour Cholula, avec plein de campesinos mexicains, qui me regardent bizarrement, comme toujours. Il ya une jeune femme qui a un bébé, elle parle avec ces 2 amies, mais en même temps, elle donne des crackers et du coka-cola à son bébé. Genre un bébé de 6 mois. Wow. Ensuite, elle lui donne le sein. Ca doit faire un vraiment drôle de mélange, ca!
Bref, une fois de retour à Cholula, je suis triste, je veux trouver quelqu’internet! Je n’ai vraiment pas hâte de prendre ce bus de 19heures! C’est éternel! Et je n’ai pu parler à personne la nuit d’avant. Mais le temps est trop avancé, je suis trop stressée! Je dois manger quelque chose! Vite! Il est 17h30, le bus part de Puebla à 20h. Vite vite, je retourne à l’auberge. Là au moins, je peux envoyer un mot à mon amoureux et checker mes mails. Mais surtout, une douche. Vite! Zut! Je me suis brûlé les jambes en attendant pour redescendre! Oy! Tilo est là, nous nous saluons, il est super gentil. J’aurais du voyager plus comme lui, plus lentement. Mais déjà j’ai peur de manquer l’autobus! Je pars attendre un combi pour m’apporter à Puebla. Et vite! J’ai peur qu’il ne m’apporte pas à la bonne place et c’est stressant car je suis en arrière, j’attends jusqu’à la fin. OK, il m’a apporté à une station de bus… SA station de bus! MERDE! J’ai besoin d’aller à la centrale d’où sortent les bus voyageurs! Panique! Mais non, c’est à quelques rues, me dit quelqu’un lorsque je lui demande. J’arrive, il est 19h20. Je rentre, y a-t-il internet ici? Oui! J’en ai vachement de besoin, je suis à bout, je pleure, je n’en peux plus. Internet. Annie est là et je lui demande d’appeler Marc-Antoine pour moi, je lui dit que je vais mal et que je suis triste d’être seule et que je n’en peux plus. Elle me répond comme si elle ne s’attendais pas à mieux de ma part de toute façon. Me fait sentir conne, que je n’ai pas le droit à mes émotions. Donc je laisse tomber, de toute façon, Marc-Antoine est connecté et pour les 15 minutes que je peux lui parler, je suis tellement désespérée de rentrer, je vais mal! Je pleure dans l’internet. Je pleure lorsque je monte dans l’autobus, je ne peux imaginer aller 19heures dans un putain de bus! Mais j’y vais. Et c’est vraiment nulle!
Il fait hyper froid car ils blastent l’air climatisé! Vraiment intense, là. J’ne comprends pas les changements de températures qui ne dérangent pas les Mexicains, mais moi je gelais toute la nuit. Le petit nez gelé comme en camping d’automne, le froid qui transperce mes bas de laine que j’avais apporté juste pour cela! Il y a des films, il y a des gens. Au début, il y a un monsieur à côté de moi qui semble vraiment gentil, mais je suis vraiment désolée, je pleurais. Un peu plus tard, un autre homme qui était très sympathique s’est assez à côté de moi. Il me conte ce qu’il fait dans la vie, ces voyages, ces enfants. Je lui conte plusieurs trucs. C’est un mexicain vraiment en amour avec le Mexique. Comme la majorité! Il me dit d’aller voir Zongolica et Orizaba à mon prochain voyage au Mexique. Il dors, je continue à blogger. Je gèle. Mais comprenez-vous que je ne suis pas capable de dormir car je gèle. Jusqu’à 4h30 du petit matin, je suis là à dormir et me réveiller très souvent, j’ai froid, je suis inconfortable. Ouache quelle nuit!
Plus de gens, moins de gens. Finalement, personne. Je dis au chauffeur, allons nous à Xalitzintla? Oui, me dit-il, ce n’est plus loin. Il en profite pour me demander des questions sur d’où je viens, qu’est-ce que je fais, etc. Il m’a même demandé Que tal el frio al Canada? Je ne sais pas trop quoi répondre à ce genre de question! Il fait froid, mais on aime ca des fois. Finalement, il me laisse dans la petite place centrale de ce tout petit village en campagne. Il me pointe un autre Combi et me dit, celui-là monte jusqu’à la Passe de Cortez! Génial!
Alors je descends, je paye les 7 pesos, je vais parler au chauffeur de l’autre Combi, il me fait comprendre qu’on doit attendre qu’il y ait d’autres gens. OK. Donc je regarde autour de moi. Je sors vraiment plus de l’ordinaire ici. Un peu gênée, je prends la photo ci-haut, de l’Église qui a quand même un petit charme. Je suis sur mes gardes, il y a beaucoup d’ouvriers, je ne sais pas ce qu’ils font. En fait, je crois que c’est une chose de campagne, il y a beaucoup de constructions jamais complétés, avec des débris et des restants de matériaux. Bref, j’attends. Et j’attends. Je vais flatter un cheval non loin de la place. Mais je retourne à côté du Combi et j’attends encore. Après un temps, je réalise que le chauffeur est parti. Putain, j’attends quoi, moi là?
Alors, je décide de marcher, ils m’avaient dit que c’était loin, mais j’n’avais aucune idée. Tout ce que je savais c’est que j’avais genre 5 heures de libres pour aller dans les montagnes et que je n’allais certainement pas rester là à rien faire. Alors je prends la route. À pied. Les gens me trouvent étrange. Un vieux sur un cheval me parle et je ne comprends qu’il me dit que je devrais courir pour rejoindre la passe de Cortez aujourd'hui. Je n’avais pas les mots pour lui dire que j’avais juste l’intention de me promener, pas réellement l’atteindre. Un cycliste qui avait l’air autant déplacé que moi avec son spandex fluo où vas-tu? Pourquoi tu ne prends pas le Combi? En fait, je me disais que je pouvais le prendre s’il passait! Mais il ne passe pas. Je continue à marcher. Un homme dans son camion s’arrête et me demande si ca va, s’il veut qu’il me monte un peu dans la montagne.
J’accepte, il a d’l’air sympathique. Ils l’ont toujours, vous dites-vous. Mais il l’était vraiment : Javier. Il était hyper content de parler avec une étrangère. Il m’a monté dans la montagne, il m’a fait voir une partie qui s’appelle « La Ventana » La fenêtre, à partir de laquelle on peut prendre des bonnes photos des volcans. J’en prends aussi une de lui, pour la postérité. On continue à monter et on arrive à un assemblage de places touristiques très louches et très déserts. Je lui demande si c’est ici la passe de Cortez. Alors il me regarde avec stupéfaction : tu veux aller à la Passe de Cortez?
Alors je ne savais pas trop qu’est-ce que cela voulait dire. Est-ce que c’est parce que c’est loin? Dangereux, etc. Mais il dit, ok, je vais t’apporter. C’est 20 minutes de plus. Je lui dis que je peux lui payer pour le gaz. Mais il refuse et me dit qu’il aime beaucoup le fait qu’on puisse parler de plein de choses. On parle de politique, des opinions étrangères sur le Mexique, il me pose des questions sur mon chum, etc. Mais c’est vraiment intéressant, une conversation un peu plus en profondeur que d’autres conversations. J’ai vraiment apprécié! Mais là, on est arrivé en haut.
Je ne pouvais pas savoir, en bas à Xalitxintla, combien c’était loin. En fait, là où j’étais était équidistant entre Mexico City et Puebla! C’est là où Cortez est passé pour aller vaincre Mexico City. Ca passe entre les volcans Popocatépetl et sa femme, Ixta. Popo est actif, il fume constamment depuis 1994, on ne peut donc pas vraiment l’approcher. Je rentre dans la cabine, ils sont en train de regarder la télé, bien haut. Très typique. Ce qui est bizarre, par contre, c’est qu’ils m’ignorent. OK. Je vais demander, est-ce que je peux marcher autour d’ici. Oui. Alors je sors, je ne sais pas trop où je vais aller, mais j’apprécie le paysage. Mais un garde vient me voir, as-tu acheté ton passage? Je dis non, par ce qu’ils ne m’ont rien mentionné. Il me dit gentiment que c’est 25pesos et que je pourrais aller monter un peu plus proche de Ixta, que je pouvais marcher une heure et demi pour un lieu avec un point de vue, et retourner et que ce serait 3 heures de marche. Parfait, ca me donne assez de temps pour retourner!
Je paye les 25 pesos, je remplis un formulaire, et j’y vais. Mais il fait froid en haut et le garde, Mario, m’offre de prendre son jacket. Wow! Il est si gentil! J’accepte car je n’avais pas apporté grand chose de chaud, il fait d’habitude 32 ou plus durant la journée. Mais nous sommes à 3500 mètres. Je ne pensais pas que ce serait si différent. L’air est pur en haut, frais. Je me perds dans mes pensées, alerte pour le challenge de faire l’aller-retour en 3 heures. J’ai mon iPod. Ce qui chie est que c’est sur une route, et qu’il y a des gens qui montent en char, ou même en taxi! Je leur envoie la main et leur dit Hola! Les taxis veulent m’apporter en haut. Non, merci! Ahhah. Y’en a un Martin, qui me dit qu’il va me ramener en bas après d’avoir monté quelques personnes. Il me dit qu’il m’attendra en haut. Heu…
Mais la vue est superbe et le trajet est clair, je monte je monte. Je n’ai pas faim, je n’ai pas mal. Je suis bien. Ca fait du bien d’être hors de la cité. Je m’assois, rendu en haut : des crackers, de l’eau. Quelques photos de plus. Je ne vois aucun animal, que la paix. Je m’ennuie, mais ca ne fait pas mal. Je redescends. Tranquillement, je le fais en moins que les 3 heures. Mes genoux commencent à le sentir un peu. Mais rien de trop grave. C’est en altitude, mais ce n’est pas comme monter abruptement comme on fait chez nous! Redescendus, je dis allo à Mario et je lui rends son jacket. C’était vraiment sympa, je lui parle de la montagne. Je vois Martin, qui me dit wow! Tu as descendu vite! Oui! :)
J’avais bien hâte d’aller à la salle de bain dans le chalet. Je leur demande si c’est sur qu’il va y avoir un Combi qui redescends jusqu’à Xalitxintla. Oui! OK, alors je vais attendre dehors. Il est 14h30, plein de temps pour retourner pour mon bus à 8h. Mario vient me parler, et Martin aussi. Nous jasons, et tout. Viens 15h. Je commence à trouver ca un peu con, là. Vous êtes sur qu’il y en aura un? Oui, oui… Ok. Le shift de Mario fini et arrive un autre garde, il a des dents bordés d’or et je ne lui fais pas trop trop confiance… Mais nous jasons plus. Martin est très intrigué par mon existence. Je lui demande s’il ne peut pas me descendre jusqu'à Xalitxintla. Oui, mais c’est cher. Il me demande combien je serais prête à le payer. Je n’ai aucune idée, mais je lui dit que je n’ai que 75 pesos dans ma poche. Il me dit que c’est son travail et qu’il ne peut pas laisser pour ci peu. Je comprends. C’est une descente d’une heure dans une petite route montagneuse! Une demi heure de plus passent et je commence vraiment à stresser. Martin me dit qu’il va me descendre. Je me sens très mal. J’avais seulement dit 75 parce que je ne savais pas combien ca serait, mais maintenant je ne peux pas retourner sur ma parole. Mais il me descends, jusqu’à Xalitxintla! Il est trop gentil. Nous parlons tout le long et il n’arrête pas de me dire que je suis belle et il me demande de prendre une photo de moi avec son cellulaire. Il me parle de ses enfants et je lui dit quelque chose du genre je suis certaine que tes filles aussi sont belles. Mais il dit qu’elles sont comme toutes les femmes ici : feitas. Laides. Morenas, yeux bruns. Il continue à dire que dans le « peuple » il n’y a personne comme moi, seulement dans la haute société il y a des belles filles comme moi. Je me sens trop mal, que la seule coquille dans laquelle je sois empaqueté soit raison pour m’édifier. Vers la fin du trajet, il ressort son cell et me demande de prendre plus de photos. Genre 5 de plus, de moi. De ma face. Ok, c’est un peu weird. Il est vieux ce dude... C'est un grand-père.
Mais nous sommes descendus, enfin. Merci! Merci! Merci que quelqu’un m’ait aidé!! Et là, je reprends le Combi pour Cholula, avec plein de campesinos mexicains, qui me regardent bizarrement, comme toujours. Il ya une jeune femme qui a un bébé, elle parle avec ces 2 amies, mais en même temps, elle donne des crackers et du coka-cola à son bébé. Genre un bébé de 6 mois. Wow. Ensuite, elle lui donne le sein. Ca doit faire un vraiment drôle de mélange, ca!
Bref, une fois de retour à Cholula, je suis triste, je veux trouver quelqu’internet! Je n’ai vraiment pas hâte de prendre ce bus de 19heures! C’est éternel! Et je n’ai pu parler à personne la nuit d’avant. Mais le temps est trop avancé, je suis trop stressée! Je dois manger quelque chose! Vite! Il est 17h30, le bus part de Puebla à 20h. Vite vite, je retourne à l’auberge. Là au moins, je peux envoyer un mot à mon amoureux et checker mes mails. Mais surtout, une douche. Vite! Zut! Je me suis brûlé les jambes en attendant pour redescendre! Oy! Tilo est là, nous nous saluons, il est super gentil. J’aurais du voyager plus comme lui, plus lentement. Mais déjà j’ai peur de manquer l’autobus! Je pars attendre un combi pour m’apporter à Puebla. Et vite! J’ai peur qu’il ne m’apporte pas à la bonne place et c’est stressant car je suis en arrière, j’attends jusqu’à la fin. OK, il m’a apporté à une station de bus… SA station de bus! MERDE! J’ai besoin d’aller à la centrale d’où sortent les bus voyageurs! Panique! Mais non, c’est à quelques rues, me dit quelqu’un lorsque je lui demande. J’arrive, il est 19h20. Je rentre, y a-t-il internet ici? Oui! J’en ai vachement de besoin, je suis à bout, je pleure, je n’en peux plus. Internet. Annie est là et je lui demande d’appeler Marc-Antoine pour moi, je lui dit que je vais mal et que je suis triste d’être seule et que je n’en peux plus. Elle me répond comme si elle ne s’attendais pas à mieux de ma part de toute façon. Me fait sentir conne, que je n’ai pas le droit à mes émotions. Donc je laisse tomber, de toute façon, Marc-Antoine est connecté et pour les 15 minutes que je peux lui parler, je suis tellement désespérée de rentrer, je vais mal! Je pleure dans l’internet. Je pleure lorsque je monte dans l’autobus, je ne peux imaginer aller 19heures dans un putain de bus! Mais j’y vais. Et c’est vraiment nulle!
Il fait hyper froid car ils blastent l’air climatisé! Vraiment intense, là. J’ne comprends pas les changements de températures qui ne dérangent pas les Mexicains, mais moi je gelais toute la nuit. Le petit nez gelé comme en camping d’automne, le froid qui transperce mes bas de laine que j’avais apporté juste pour cela! Il y a des films, il y a des gens. Au début, il y a un monsieur à côté de moi qui semble vraiment gentil, mais je suis vraiment désolée, je pleurais. Un peu plus tard, un autre homme qui était très sympathique s’est assez à côté de moi. Il me conte ce qu’il fait dans la vie, ces voyages, ces enfants. Je lui conte plusieurs trucs. C’est un mexicain vraiment en amour avec le Mexique. Comme la majorité! Il me dit d’aller voir Zongolica et Orizaba à mon prochain voyage au Mexique. Il dors, je continue à blogger. Je gèle. Mais comprenez-vous que je ne suis pas capable de dormir car je gèle. Jusqu’à 4h30 du petit matin, je suis là à dormir et me réveiller très souvent, j’ai froid, je suis inconfortable. Ouache quelle nuit!
Wednesday, May 5, 2010
3 mai : de Puebla a Cholula
Je me réveille ce matin un peu plus tard : 8h. J’avais bien apprécié être dans un hôtel avec la douche chaude et une chambre privée! Je suis dans une nouvelle ville, qui semble splendide, mais sans Routard. Je passe donc une heure à regarder ce qu’il y a à faire ici. Je sors ma tête et je n’ai pas besoin de faire plus : déjà la place est pleine de gens.
Je m’approche, je crois qu’ils sont en train de faire un ralley ou d’entendre quelque discours, mais je m’aperçois rapidement que c’est un jugement de décorations de croix. Il y avait beaucoup de gens, des photographes et un présentateur. Je me suis poussée. Je n’ai besoin de retourner pour sortir mes choses de l’hotel à 13h, je me présente donc à la rue comme n’importe qui, et je suis mes pas. J’ai besoin de quelques choses. Premier, un billet pour Mérida, la prochaine ville pour la quelle je prendrai un autobus d’ici. Ensuite, j’ai besoin de changer de l’argent américain pour des pesos, de plus, j’ai faim. Mais même avec toutes ces choses en tête, je ne peux passer à côté du fait que cette ville est clairement charmante. C’est dimanche, il y a plein de gens qui marchent dans les rues.
L’architecture est clairement coloniale espagnole, avec des cours intérieures et des belles façades. J’entre dans la cour de l’université, du centre juridique, ma curiosité me dicte où aller. C’est tellement différent que les parties de Mexico City où j’ai été. Les gens sont clairement moins en besoin ici, du moins, ceux qui sont dans le centre de la ville. Les gens ne me regardent pas avec autant d’incrédulité. Des familles partout, des amoureux qui se tiennent la main. À moment donné ca devient désolant quand on est seule.
Une cour intérieure, j’ai trouvé un churro pour déjeuner, et un café. Yé! Je continue à marcher, j’entre dans un truc touristique et ils m’indiquent où aller pour chercher un billet de bus. Je suis bien contente qu’il y avait une place non loin, car les numéros de téléphones que j’avais notés ne fonctionnaient pas pour appeler. C’est un peu plus loin, j’y vais, disfrutando de la ville autant...
La fille qui travaille là, genre 16-17, est au téléphone. Au début je crois qu’elle est avec un client, mais après un bout, je commence à avoir des doutes. Après quelque attente, elle daigne s’informer de pourquoi je suis là. Mérida, manana… OK, elle me trouve le billet et tout, mais je dois payer cash. C’est 1124pesos pour autour de 19heures de bus. Putain. Je dois retourner pour chercher le cash que j’n’ai pas encore changé. Frustration. Retour dans le centre, et retour à cette billetterie. Et je me sens encore cassée.
Il y a beaucoup de couleurs et c’est très propre ici. Mais je veux aller voir une des raisons pour lesquelles cette belle ville s’est ainsi développée. La bataille du Cinco de Mayo. C’est la bataille héroïque par laquelle les Mexicains ont vaincu à l’invasion française en 1864. Et de celles-ci, les forts! Je dois continuer sur les rues un peu plus loin du centre historique qui est si mignon. Une autoroute, les autobus du Mexique, s’ils peuvent dignement porter ce nom. Les autobus du Mexique sont vraiment aléatoires à première vue : il y a plein de destinations qui sont dans les fenêtres et vous pouvez les arrêter n’importe où dans la rue où ils passent pour monter, et de même pour sortir. Ce qui arrive c’est que c’est le bordel pour l’étrangère qui ne sais pas pantoute de quoi ca a d’l’air là où on veut y aller. Mais habituellement, les gens sont assez gentils pour pouvoir t’aider à trouver ton chemin. Cette fois-ci, j’ai de la chance, il y a une gentille dame qui me voit chercher les autobus avec mal compréhension et qui me demande où je veux aller : surement aux forts? Oui! Elle me dit quel autobus prendre et attends avec moi. Nous parlons de voyages et de sa ville, elle me pointe quelque église sur le chemin, et me dit quand descendre. Vate con dios!
Je n’aurais certainement pas su descendre là seule, car ca n’a vraiment pas l’air de grand chose. Il y a une fontaine qui est sèche sur le bord de la route. Mais en fait, il y a beaucoup de fontaines qui n’ont pas d’eau ce mois-ci. C’est le mois où il ne pleut pas et qu’il fait donc le plus chaud. J’imagine que c’est pour cela qu’ils sont souvent fermés. Ceci dit, je suis l’instinct : un fort est généralement construit d’une place de hauteur, donc le vais de la côte de la rue qui monte. Et de fait, je ne trouve rien, c’est comme un parque avec des chemins et beaucoup de trash à terre. De plus, il y a plein de gens qui travaillent sur le terrain dans pleins de parties différentes, pour reconstruire la rue et autre. Je ne vois pas de forts. Je monte plus, il y a quelques édifices, donc un IMAX. Un peu plus loin, il y a une partie de ciment avec une compagnie d’enfants d’écoles qui pratiquent pour les cérémonies du Cinco de Mayo.
C’est mignon, mais il n’y a toujours pas de forts, et l’heure avance. Pas de carte, pas d’indications. Je marche, je marche. Il fait chaud. Éventuellement, je les trouve. C’est vraiment vide, il n’y a personne, c’est tout fermé. Je fais le tour. Un peu partout, il y a des signes déclarant du genre « Mexicain, sois respectueux d’être sur ce lieux où s’est défendue ta patrie et ya liberté »...
Mais je sais qu’il y a un autre fort, à quelque part, je marche plus. Les gens me regardent. Il y a un monsieur un peu plus vieux qui me demande s’il y a beaucoup de travail au Canada. Je ne sais pas trop quoi répondre à cette question, mais ce ne sera pas la dernière fois que je l’entends! Je trouve l’autre fort, qui est plus angulaire, avec une meilleure vue sur la ville. Il y a un couple de jeunes mexicains amoureux qui font le tour, main dans la main. L’entrée est fermée et je ne peux
entrer. Donc, je fais le tour et je retourne.
Alors, je dois retourner à l’hôtel, je retrouve le bus, et puis le Zocalo (le centre). Dans ma chambre d’hotel, j’écris les informations pour l’auberge dans Cholula, où je dormirai ce soir. Mais je prends en note aussi un autre auberge de jeunesse qui m’intéresse plus parce qu’il est indiqué qu’il y a de l’internet et c’est plus proche du centre. Tout packté avec mon gros sac, je sors. Mais il va y avoir une pièce de théâtre italienne dans le Zocalo. Potlatch : une tradition de théatre de foule où les acteurs se bougent et font des types différents d’interprétation. Avec mon sac, c’est un peu difficile de les suivre lors de leurs mouvements, mais j’y arrive.
Celui-ci, j’ai particulièrement aimé son accent italien-espagnol lorsqu’il nous conte une histoire!!
Celle-ci a passé l’heure sur ces échafauds!! Che brava!
Les 6 ont fait bien des types différents de trucs, des contes avec marionnettes, des parties musicales, un truc de puce acrobatique. Bon, en tout cas, j’ai vraiment aimé ca! Mais déjà je devais aller à Cholula, trouver mon auberge et me débarrasser de mon énorme sac! L’on m’avait indiqué comment aller à la centrale où ils allaient à Cholula, mais je trouvais ca difficile et j’ai du demander à beaucoup de gens. J’avais même embarqué dans un microbus qui n’allait pas du tout dans cette direction! Oops! Finalement, je le trouve, c’est 6 pesos pour y aller. Wow. J’embarque et je suis confortable. Lorsque j’arrive, je ne sais pas où aller. Il fait chaud, je suis tanné de mon sac et je suis très fatiguée! Je sors mon laptop de mon sac (louche!) pour chercher l’adresse de l’auberge. OK, c’est difficile à trouver aussi. Le Zocalo est énorme et je n’ai pas encore le feeling de nord-sud ici. Je marche. Et je marche. Peut-être ici. Finalement, je demande à un taxi où est cette rue, c’était supposé être très proche du centre! Il m’indique, et j’y vais. La rue c’est 4 poniente. L’adresse : 315. C’est à 3 blocs du centre, 307, 309, 311. Heu… C’est où? J’ai passé plein de fois dans la rue : auberge ni vue ni connue. J’ai même sortie mon laptop encore pour voir, mais non! J’ai la bonne adresse! Putain, j’suis tannée, là!
Je décide donc d’aller à l’auberge un peu plus loin. Puisque je ne sais pas du tout c’est où et que je commence à en avoir mon voyage de chercher à l’aveuglette, je décide de prendre un taxi. Mais Cholula n’est pas une énorme ville : il faut les chercher. Du fait, ils ne sont que là lorsque tu n’en a pas de besoin, comme la majorité des choses. Trouvé! Je lui donne l’adresse et il m’apporte, mais là aussi, c’est résidentiel, il y a rien. Je commence à avoir un peu peur, mais il demande à une dame dans son jardin où est cette hostal et elle lui répond la rue d’avant! FIOU!
Il me laisse là. Ce sont 50pesos. OK. Mais la porte de toute la gate est fermée à clef, il n’y a pas d’l’air d’avoir personne. Je lâche un Hola! Et aussi là j’ai de la chance, Ricardo sort me voir. Fiou encore. Je commence à être très frustrée! De un, pas de routard, de deux, je suis seule et ca commence à m’emmerder. Mais Ricardo est hyper sympa! Il n’y a qu’un autre mec dans l’auberge : Tilo. Un Allemand qui est là depuis un mois, qui profite lentement d’un long voyage au Mexique. Il n’aime pas faire les choses vite. Il est par contre anglophone et hyper sympa. Je l’invite qu’on aille souper plus tard, mais malheureusement, il a déjà des plans pour aller à Puebla voir les genres de shows gratuits que j’avais vu hier. Je suis assez déçue, mais ce n’est vraiment pas de ca faute. Mais j’aurais trop bien aimé la compagnie! Ricardo m’aide à une chambre, c’est 80pesos et ca n’inclut que de l’eau potable. C’est déjà ca!
Une fois seule dans la chambre (4 bunkers, mais je suis seule), je me rends compte à quel point c’est stressant, chiant et pourquoi donc fais-je ceci seule. Je prends une sieste pour me consoler, mais je sui réellement triste là. Lorsque je me réveille, je me sens comme si j’aurais préféré ne pas. Me réveiller c'est-à-dire. Parce que je retourne dans mon état d’esprit de tristesse et de solitude. Je suis très émotive et c’est difficile pour n’importe qui faire autant de temps seule dans un autre pays. Même si tout va bien, même si tout le monde est si gentil. Mais c’est pesant, j’ai les larmes faciles. À cause de ceci, j’ai à peine le gout d’aller voir Cholula, le centre archéologique, aller souper, etc.
Mais je me dis que demain, je n’aurais pas le temps, alors j’y vais. Ricardo est là avec sa copine et ils me suggèrent où aller, que malheureusement beaucoup de choses sont fermés un lundi de fin de semaine de pont, mais qu’il va y avoir un groupe du jazz dans un bar sur le Zocalo. OK. C’est un plan. Je sors avec ma fidèle caméra, voulant me remonter le morale, pour explorer un peu.
Je vois quelques églises du 16e siècle en passant. Il y a une convention de franciscains.
C’est bientôt le coucher du soleil et j’aimerais beaucoup aller dans le centre de la ville le voir. Là il y a un petit mont avec une jolie église dessus. Mais ce mont est en fait constitué par les pyramides, recouvertes de terre. C’est une ville millénaire. Je marche, je monte. Le mini-mont est plein de mexicains qui font des exercices, qui s’étirent, qui courent. Je suis en flip-flop, alors je ne fais que marcher. Monte. Je prends quelques photos de Popocatépetl, qui ne se voit pas très bien à cause de la brume aujourd’hui. C’est plein de gens. Entre autres, ce mec, qui avait un chandail de L’Université Laval. Ah! Il y a certaines fois où nous chérissons nous rivales! Il m`a conté qu’il avait une collègue qui avait été là pour un congrès ou quelque chose, j’ai pas super bien compris. D’en haut je vois qu’il y a une autre partie où il y a des pyramides qui sont découverts, alors je descends.
C’est fermé! Normal, on est lundi. Mais j’en profite pour voir ce qu’il y a en arrière : je croyais voir des gens jouer au polo. Je passe quelques champs de fleurs et je vais observer. Ils sont deux sur chevaux, mais ils ne jouent pas au polo. Je ne sais ce qu’ils font. Mais à moment donné un chien sort et va les courir après, c’est très drôle parce que les chevaliers rétorquent en courant après le chien et vice versa quelques fois!
Le coucher du soleil approche. Je remonte en haut, déjà les contrastes de lumières permettent de plus intéressantes photos de cette ville. Et de l’Église. Je fais le tour et je descends en même temps que tous les autres. Mais mon feeling de tristesse n’est pas partie. Je sais que mon amoureux avait un cours d’espagnol qui finissait à 21h heure de Montréal, alors 20h ici plus une demi-heure de transport. Alors je vais voir pour un café internet. Je demande dans un dépanneur : elle me dit que quelques rues plus tard il y en a un. Il est fermé. Hé bien, c’est plate. Je commence à retourner vers le centre, où j’en avais vu plus tôt lorsque je cherchais la première auberge inexistante. Mais comme les taxis, c’est long avant d’en voir un, je dois demander. J’en trouve un avec les portes ouvertes, finalement! Mais lorsque je rentre, il me dit qu’il est en train de fermer. Qu’il y en a aucun d’ouverts cette nuit car c’est le lundi de pont. NON! Petits yeux plein de pluie.
Mais je fais la brave, il est encore tôt, je ne peux aller me coucher déjà. Je vais au Café Tal où il y aura le band de jazz. Ils viennent de commencer. Je prends un chocolat chaud car la température baisse. Le band est assez bon, particulièrement le guitariste et le bassiste. Je m’installe pour faire un peu de chinois et je vois un couple à côté de moi avec un pichet de quelque chose de blanc. Je demande au serviteur : qu’est-ce que c’est? Horchata! Ah oui c’est vrai! Je lui dis merci. Mais la dame de la table leur demande de m’en servir un verre de leur pichet! Quelle gentillesse! Elle m’en parle un peu. C’est hyper bon! Moins pesant que celui que j’ai essayé au resto El Salvadorien! Mmm! Comme les gens sont gentils ici! J’ai passé une autre heure assise là à écouter le band et à faire un peu de chinois. Mais je rentrai quand même pas trop tard, voulant faire un bon départ pour demain matin : les montagnes.
Lorsque je retourne à l’auberge, il y a Ricardo et sa copine qui sont à tables. Je vais déposer mes trucs et les rejoint. Nous parlons de voyages, d’auberges jeunesses, de l’autobus que je vais prendre demain. De leur voyage à Cuba, etc. Sont vraiment sympathiques. Mais j’avais vraiment le cœur brisé de ne pas avoir accès à internet lorsque je me sentais tant seule. Ainsi, je prends une putain de douche froide et je me couche avec ce brou dans la tête.
Je m’approche, je crois qu’ils sont en train de faire un ralley ou d’entendre quelque discours, mais je m’aperçois rapidement que c’est un jugement de décorations de croix. Il y avait beaucoup de gens, des photographes et un présentateur. Je me suis poussée. Je n’ai besoin de retourner pour sortir mes choses de l’hotel à 13h, je me présente donc à la rue comme n’importe qui, et je suis mes pas. J’ai besoin de quelques choses. Premier, un billet pour Mérida, la prochaine ville pour la quelle je prendrai un autobus d’ici. Ensuite, j’ai besoin de changer de l’argent américain pour des pesos, de plus, j’ai faim. Mais même avec toutes ces choses en tête, je ne peux passer à côté du fait que cette ville est clairement charmante. C’est dimanche, il y a plein de gens qui marchent dans les rues.
L’architecture est clairement coloniale espagnole, avec des cours intérieures et des belles façades. J’entre dans la cour de l’université, du centre juridique, ma curiosité me dicte où aller. C’est tellement différent que les parties de Mexico City où j’ai été. Les gens sont clairement moins en besoin ici, du moins, ceux qui sont dans le centre de la ville. Les gens ne me regardent pas avec autant d’incrédulité. Des familles partout, des amoureux qui se tiennent la main. À moment donné ca devient désolant quand on est seule.
Une cour intérieure, j’ai trouvé un churro pour déjeuner, et un café. Yé! Je continue à marcher, j’entre dans un truc touristique et ils m’indiquent où aller pour chercher un billet de bus. Je suis bien contente qu’il y avait une place non loin, car les numéros de téléphones que j’avais notés ne fonctionnaient pas pour appeler. C’est un peu plus loin, j’y vais, disfrutando de la ville autant...
La fille qui travaille là, genre 16-17, est au téléphone. Au début je crois qu’elle est avec un client, mais après un bout, je commence à avoir des doutes. Après quelque attente, elle daigne s’informer de pourquoi je suis là. Mérida, manana… OK, elle me trouve le billet et tout, mais je dois payer cash. C’est 1124pesos pour autour de 19heures de bus. Putain. Je dois retourner pour chercher le cash que j’n’ai pas encore changé. Frustration. Retour dans le centre, et retour à cette billetterie. Et je me sens encore cassée.
Il y a beaucoup de couleurs et c’est très propre ici. Mais je veux aller voir une des raisons pour lesquelles cette belle ville s’est ainsi développée. La bataille du Cinco de Mayo. C’est la bataille héroïque par laquelle les Mexicains ont vaincu à l’invasion française en 1864. Et de celles-ci, les forts! Je dois continuer sur les rues un peu plus loin du centre historique qui est si mignon. Une autoroute, les autobus du Mexique, s’ils peuvent dignement porter ce nom. Les autobus du Mexique sont vraiment aléatoires à première vue : il y a plein de destinations qui sont dans les fenêtres et vous pouvez les arrêter n’importe où dans la rue où ils passent pour monter, et de même pour sortir. Ce qui arrive c’est que c’est le bordel pour l’étrangère qui ne sais pas pantoute de quoi ca a d’l’air là où on veut y aller. Mais habituellement, les gens sont assez gentils pour pouvoir t’aider à trouver ton chemin. Cette fois-ci, j’ai de la chance, il y a une gentille dame qui me voit chercher les autobus avec mal compréhension et qui me demande où je veux aller : surement aux forts? Oui! Elle me dit quel autobus prendre et attends avec moi. Nous parlons de voyages et de sa ville, elle me pointe quelque église sur le chemin, et me dit quand descendre. Vate con dios!
Je n’aurais certainement pas su descendre là seule, car ca n’a vraiment pas l’air de grand chose. Il y a une fontaine qui est sèche sur le bord de la route. Mais en fait, il y a beaucoup de fontaines qui n’ont pas d’eau ce mois-ci. C’est le mois où il ne pleut pas et qu’il fait donc le plus chaud. J’imagine que c’est pour cela qu’ils sont souvent fermés. Ceci dit, je suis l’instinct : un fort est généralement construit d’une place de hauteur, donc le vais de la côte de la rue qui monte. Et de fait, je ne trouve rien, c’est comme un parque avec des chemins et beaucoup de trash à terre. De plus, il y a plein de gens qui travaillent sur le terrain dans pleins de parties différentes, pour reconstruire la rue et autre. Je ne vois pas de forts. Je monte plus, il y a quelques édifices, donc un IMAX. Un peu plus loin, il y a une partie de ciment avec une compagnie d’enfants d’écoles qui pratiquent pour les cérémonies du Cinco de Mayo.
C’est mignon, mais il n’y a toujours pas de forts, et l’heure avance. Pas de carte, pas d’indications. Je marche, je marche. Il fait chaud. Éventuellement, je les trouve. C’est vraiment vide, il n’y a personne, c’est tout fermé. Je fais le tour. Un peu partout, il y a des signes déclarant du genre « Mexicain, sois respectueux d’être sur ce lieux où s’est défendue ta patrie et ya liberté »...
Mais je sais qu’il y a un autre fort, à quelque part, je marche plus. Les gens me regardent. Il y a un monsieur un peu plus vieux qui me demande s’il y a beaucoup de travail au Canada. Je ne sais pas trop quoi répondre à cette question, mais ce ne sera pas la dernière fois que je l’entends! Je trouve l’autre fort, qui est plus angulaire, avec une meilleure vue sur la ville. Il y a un couple de jeunes mexicains amoureux qui font le tour, main dans la main. L’entrée est fermée et je ne peux
entrer. Donc, je fais le tour et je retourne.
Alors, je dois retourner à l’hôtel, je retrouve le bus, et puis le Zocalo (le centre). Dans ma chambre d’hotel, j’écris les informations pour l’auberge dans Cholula, où je dormirai ce soir. Mais je prends en note aussi un autre auberge de jeunesse qui m’intéresse plus parce qu’il est indiqué qu’il y a de l’internet et c’est plus proche du centre. Tout packté avec mon gros sac, je sors. Mais il va y avoir une pièce de théâtre italienne dans le Zocalo. Potlatch : une tradition de théatre de foule où les acteurs se bougent et font des types différents d’interprétation. Avec mon sac, c’est un peu difficile de les suivre lors de leurs mouvements, mais j’y arrive.
Celui-ci, j’ai particulièrement aimé son accent italien-espagnol lorsqu’il nous conte une histoire!!
Celle-ci a passé l’heure sur ces échafauds!! Che brava!
Les 6 ont fait bien des types différents de trucs, des contes avec marionnettes, des parties musicales, un truc de puce acrobatique. Bon, en tout cas, j’ai vraiment aimé ca! Mais déjà je devais aller à Cholula, trouver mon auberge et me débarrasser de mon énorme sac! L’on m’avait indiqué comment aller à la centrale où ils allaient à Cholula, mais je trouvais ca difficile et j’ai du demander à beaucoup de gens. J’avais même embarqué dans un microbus qui n’allait pas du tout dans cette direction! Oops! Finalement, je le trouve, c’est 6 pesos pour y aller. Wow. J’embarque et je suis confortable. Lorsque j’arrive, je ne sais pas où aller. Il fait chaud, je suis tanné de mon sac et je suis très fatiguée! Je sors mon laptop de mon sac (louche!) pour chercher l’adresse de l’auberge. OK, c’est difficile à trouver aussi. Le Zocalo est énorme et je n’ai pas encore le feeling de nord-sud ici. Je marche. Et je marche. Peut-être ici. Finalement, je demande à un taxi où est cette rue, c’était supposé être très proche du centre! Il m’indique, et j’y vais. La rue c’est 4 poniente. L’adresse : 315. C’est à 3 blocs du centre, 307, 309, 311. Heu… C’est où? J’ai passé plein de fois dans la rue : auberge ni vue ni connue. J’ai même sortie mon laptop encore pour voir, mais non! J’ai la bonne adresse! Putain, j’suis tannée, là!
Je décide donc d’aller à l’auberge un peu plus loin. Puisque je ne sais pas du tout c’est où et que je commence à en avoir mon voyage de chercher à l’aveuglette, je décide de prendre un taxi. Mais Cholula n’est pas une énorme ville : il faut les chercher. Du fait, ils ne sont que là lorsque tu n’en a pas de besoin, comme la majorité des choses. Trouvé! Je lui donne l’adresse et il m’apporte, mais là aussi, c’est résidentiel, il y a rien. Je commence à avoir un peu peur, mais il demande à une dame dans son jardin où est cette hostal et elle lui répond la rue d’avant! FIOU!
Il me laisse là. Ce sont 50pesos. OK. Mais la porte de toute la gate est fermée à clef, il n’y a pas d’l’air d’avoir personne. Je lâche un Hola! Et aussi là j’ai de la chance, Ricardo sort me voir. Fiou encore. Je commence à être très frustrée! De un, pas de routard, de deux, je suis seule et ca commence à m’emmerder. Mais Ricardo est hyper sympa! Il n’y a qu’un autre mec dans l’auberge : Tilo. Un Allemand qui est là depuis un mois, qui profite lentement d’un long voyage au Mexique. Il n’aime pas faire les choses vite. Il est par contre anglophone et hyper sympa. Je l’invite qu’on aille souper plus tard, mais malheureusement, il a déjà des plans pour aller à Puebla voir les genres de shows gratuits que j’avais vu hier. Je suis assez déçue, mais ce n’est vraiment pas de ca faute. Mais j’aurais trop bien aimé la compagnie! Ricardo m’aide à une chambre, c’est 80pesos et ca n’inclut que de l’eau potable. C’est déjà ca!
Une fois seule dans la chambre (4 bunkers, mais je suis seule), je me rends compte à quel point c’est stressant, chiant et pourquoi donc fais-je ceci seule. Je prends une sieste pour me consoler, mais je sui réellement triste là. Lorsque je me réveille, je me sens comme si j’aurais préféré ne pas. Me réveiller c'est-à-dire. Parce que je retourne dans mon état d’esprit de tristesse et de solitude. Je suis très émotive et c’est difficile pour n’importe qui faire autant de temps seule dans un autre pays. Même si tout va bien, même si tout le monde est si gentil. Mais c’est pesant, j’ai les larmes faciles. À cause de ceci, j’ai à peine le gout d’aller voir Cholula, le centre archéologique, aller souper, etc.
Mais je me dis que demain, je n’aurais pas le temps, alors j’y vais. Ricardo est là avec sa copine et ils me suggèrent où aller, que malheureusement beaucoup de choses sont fermés un lundi de fin de semaine de pont, mais qu’il va y avoir un groupe du jazz dans un bar sur le Zocalo. OK. C’est un plan. Je sors avec ma fidèle caméra, voulant me remonter le morale, pour explorer un peu.
Je vois quelques églises du 16e siècle en passant. Il y a une convention de franciscains.
C’est bientôt le coucher du soleil et j’aimerais beaucoup aller dans le centre de la ville le voir. Là il y a un petit mont avec une jolie église dessus. Mais ce mont est en fait constitué par les pyramides, recouvertes de terre. C’est une ville millénaire. Je marche, je monte. Le mini-mont est plein de mexicains qui font des exercices, qui s’étirent, qui courent. Je suis en flip-flop, alors je ne fais que marcher. Monte. Je prends quelques photos de Popocatépetl, qui ne se voit pas très bien à cause de la brume aujourd’hui. C’est plein de gens. Entre autres, ce mec, qui avait un chandail de L’Université Laval. Ah! Il y a certaines fois où nous chérissons nous rivales! Il m`a conté qu’il avait une collègue qui avait été là pour un congrès ou quelque chose, j’ai pas super bien compris. D’en haut je vois qu’il y a une autre partie où il y a des pyramides qui sont découverts, alors je descends.
C’est fermé! Normal, on est lundi. Mais j’en profite pour voir ce qu’il y a en arrière : je croyais voir des gens jouer au polo. Je passe quelques champs de fleurs et je vais observer. Ils sont deux sur chevaux, mais ils ne jouent pas au polo. Je ne sais ce qu’ils font. Mais à moment donné un chien sort et va les courir après, c’est très drôle parce que les chevaliers rétorquent en courant après le chien et vice versa quelques fois!
Le coucher du soleil approche. Je remonte en haut, déjà les contrastes de lumières permettent de plus intéressantes photos de cette ville. Et de l’Église. Je fais le tour et je descends en même temps que tous les autres. Mais mon feeling de tristesse n’est pas partie. Je sais que mon amoureux avait un cours d’espagnol qui finissait à 21h heure de Montréal, alors 20h ici plus une demi-heure de transport. Alors je vais voir pour un café internet. Je demande dans un dépanneur : elle me dit que quelques rues plus tard il y en a un. Il est fermé. Hé bien, c’est plate. Je commence à retourner vers le centre, où j’en avais vu plus tôt lorsque je cherchais la première auberge inexistante. Mais comme les taxis, c’est long avant d’en voir un, je dois demander. J’en trouve un avec les portes ouvertes, finalement! Mais lorsque je rentre, il me dit qu’il est en train de fermer. Qu’il y en a aucun d’ouverts cette nuit car c’est le lundi de pont. NON! Petits yeux plein de pluie.
Mais je fais la brave, il est encore tôt, je ne peux aller me coucher déjà. Je vais au Café Tal où il y aura le band de jazz. Ils viennent de commencer. Je prends un chocolat chaud car la température baisse. Le band est assez bon, particulièrement le guitariste et le bassiste. Je m’installe pour faire un peu de chinois et je vois un couple à côté de moi avec un pichet de quelque chose de blanc. Je demande au serviteur : qu’est-ce que c’est? Horchata! Ah oui c’est vrai! Je lui dis merci. Mais la dame de la table leur demande de m’en servir un verre de leur pichet! Quelle gentillesse! Elle m’en parle un peu. C’est hyper bon! Moins pesant que celui que j’ai essayé au resto El Salvadorien! Mmm! Comme les gens sont gentils ici! J’ai passé une autre heure assise là à écouter le band et à faire un peu de chinois. Mais je rentrai quand même pas trop tard, voulant faire un bon départ pour demain matin : les montagnes.
Lorsque je retourne à l’auberge, il y a Ricardo et sa copine qui sont à tables. Je vais déposer mes trucs et les rejoint. Nous parlons de voyages, d’auberges jeunesses, de l’autobus que je vais prendre demain. De leur voyage à Cuba, etc. Sont vraiment sympathiques. Mais j’avais vraiment le cœur brisé de ne pas avoir accès à internet lorsque je me sentais tant seule. Ainsi, je prends une putain de douche froide et je me couche avec ce brou dans la tête.
Sunday, May 2, 2010
2nd of May : Mexico to Taxco; Taxco to Puebla
4pm Here I am on a bus, a position I will be quite often from now on during the rest of my fortnight. This I expected, having been to Ecuador for 6 weeks in 2006. What I did not expect was how fancy these bus trips are. There are amenities I’ve never seen in any bus in Canada or Europe. Drink of your choice and earphones on the way in, seats as large as first class plane seats. I’m in a row of just one set of seats, the other side has two. Not only that, I’ve never seen these things before: they are like leg supporting cushions which are stuck to the seat in front of you but you can bring them forward and they make a diagonal from your knees to the floor. I’m not into that cause I like to cross my legs, but still... what a luxury! The ticket your luggage in the storage and give you a stub. Film and air conditioning of course. God these are comfortable. OK, for once I’m not whining about the air conditioning. I’ve just spent 7 hours in a blasting heat. That being said, they haven’t done anything yet about the roads... they are full of mountains. Its’s horrible! The bus keeps going up and down!
Ok, all irony aside, where am I? Just left a beautiful little town called Taxco. It’s a city which has made its fortune from all the silver mines around the mountains. Cheapest silver in Mexico! I wish I could have visited the old silver mines. I don’t even know if that is really possible. So mainly it is a cute town of 46 000 which mainly has white buildings, narrow cobblestone streets and WAY too many old VW Beatles! It’s insane. Half of the cars here are Beatles! And half of those are white. OK, so you’re thinking cute. So was I, at the start. I mean how much is this town trying to match? Cute old white building and cute old white cars? Yeah, but after 10am there are so many cars its retarded. What’s worse is the noise they make, I believe they run on diesel, which means sounding like an 18-wheeler coming down a 3 metro-wide cobbled street at a 25% inclination. It’s also quite a gymnastic effort to go up and down all the narrow streets avoiding cars buses and the motorbikes trying to pass them by narrow inches!
Surtout, c’est pittoresque au bout!I arrived here at 9am, taking the first bus out at 7am from Mexico city. 140pesos. I love arriving to places in the morning because the city is still asleep, people are putting out their laundry and taking their coffee. There are much less sellers and cars about. That being said the random white girl walking around looking in people’s yards and peering into different alleyways to see which bring me higher up are a rare site indeed. The stares are normal; I respond or offer a Buenas dias! to everyone! I don’t feel at all like something awkward could happen to me. It is a great time to wander. People are going to church on a Sunday morning. Not only the big church in the middle of the Zocalo, but also the many little churches which each have their charm. Partucularly I loved this ancient-looking one.
The Zocalo is a really nice place with many trees in front of the main 17th century cathedral. It is a beautiful red and white domed creation which is infinitly detailed inside. Sunday: I don’t really want to interrupt mass, and I think pictures of insides of churches are a general fail at trying to capture the grandeur and beauty of a church. I return outside and sit with all the people in the plaza in front of the church. It is dense with people, especially in the shaded part. There are shoe waxers, old very poor looking people who sell some types of crafts like woven coloured baskets. These beautiful people make me want to cry, not out of pity, but because I admire so much their capacity to persevere. They are quite a lot smaller than the Mexicans who sell things at the market or who deal with lost tourists near the church. They are darker and their tough skin is deeply delved into by crevasses I cannot see the end of. Are they Indian? Or are their bodies this way because of age and work? I stupidly say “no, gracias” over and over again, sorry that this is the only contact we have. But I cannot bring a set of 5 staw mats in my bag and across the country even if I wanted to. I would pay a lot to be able to know what they think when they see all the tourists come to their town. What do they think of me? Of white people in general. Maybe one day I should be brave enough to ask one to eat with me and tell me their story. I hope I would understand their accent.
I love the sunlight coming in through my window and passing over and over on the computer screen. Someone has brought some fruit juices and it smells great. Mountains, villages and little shops parade across my window as if they specifically know I’m watching. They have put their best colors on, as always.
I bought quite a few pieces of silver for good prices because it’s what there is to do in this town, bargain down, admire the craftsmanship as well as the organisation and respect between all the sellers which compete for the same buyers. There are not many tourists other than Latin Americans, most of which I believe to be Mexican. But of these there are many. And just as many silver-selling places. Not to mention the artisanal market, which look much like the ones in Mexico City, at the entrance of every metro, park and corner. Fake CDs, rip-off everything you can imagine and food I couldn’t possibly start describing. It’s SO dense, but the air is nicer than in Mexico. It has stopped smelling of sulphur and fried stuffs.
One touristic thing I did was go to a temporary exhibit on torture and capital punishment methods, with descriptions in English. And bathrooms! It was interesting. And horrifying. I couldn’t take pictures. There were also posters on the wall describing torture and it’s place in humanity. And to never forget that it goes on still to this day in many countries; electricity, pharmaceuticals and neuroscience helping to perfect the methods. But the ones I saw were nonetheless effective. Self-impalement, vaginal pear, etc. It was different.
After that, I wandered. My bus for Puebla was at 4, and I’d been there since 9 am, so I walked around different streets and eventually went to a café to finish my book. Perhaps in-line with human torture is this book I bought at YUL right before leaving. Nostalgic story of a Montréal girl who falls in love with a Cambodian boy in the 70s, who returns to find his family after their year-long relationship. He has come to Canada to flee Pol Pot’s ravenous dictatorship. Eventually, she goes there to find him and does, and their lives continue in a strange way, she gets pregnant and looses the baby because she gets sick. He was hiding from her the fact that he was working against the government. They live a tortured and nostalgic life and eventually he disappears after a rally. Against all hope, she goes out into a small city where they took him and with the help of a few people, they find his skull in a river, though they are forbidden to search for it. She gets sent back to Canada after that. Sorry for blowing the plot. Needless to say it was a really sad story to read, I was crying when she finds his skull in the river and gets caught, probably like a fool alone at a table in a café. My tears are for the randomness of life: which make some people spend their day on their feet, selling one or two items just to be refused again and again, which can rip apart families for the hope of a better life for future generations, and which has brought me god-knows-how-many-miles from those who love me and care for me and especially Marc-Antoine who is with me all the time like a sprite living only in my mind.
And so here I am now. An hour into my four hour bus-ride to Puebla where I have a reservation at a real hotel tonight. Hoping for a hot shower, maybe even a bath :) I am cold from the air conditioning, but I’m writing in my blog and listening to my iPod. I haven’t eaten much today and I’m hungry, but there isin’t really much to do about that until we arrive. I should have bought something. But I am slightly short on pesos because it’s Sunday and there aren’t any casas de cambio open. So Im waiting to get to a bigger city for places where they take cards! Puebla has roughly 4 million people. So, quite in between Mexico City and Taxco.
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Now it's night-time. I am in Puebla! I had a great time in this city for the few hours I spend. The taxi driver from the bus terminal was SO nice! My hotel is right off the Zocalo and I had a great time here with this Barroquisimo! Festival! The Zocalo is huge! and it was filled with people listening to the Musique Équatorienne :)
But now I am tired good night!
1e Mai – Fête du travail
Luis a prévu prendre la journée avec moi, il a remis ses occupations habituelles (enseigner les maths) pour faire le guide touristique. C’est vraiment apprécié. Luis adore vraiment pouvoir montrer sa ville à autrui. Ca parait dans sa façon de tout décrire, de se fixer sur ta réaction, de me demander à propos de tout : « Comment tu trouves ça? » avec son expression enthousiaste. C’est génial. Luis est aussi vraiment bien placé pour qu’on puisse parler des problèmes profonds du Monde et du Mexique. Le sexisme, le rôle de la femme, les philosophies des ouvriers mexicains, l’économie informelle, l’absurdité de travailler à 2 heures de son domicile, etc. C’est passionnant.
Nous commençons la journée avec un déjeuner chez lui vers 8h30, de sa maman. Soupe froide avec fèves. J’y mets des épices. Poitrine de poulet avec une couche épaisse de Mole. Mole, c’est une paste typiquement Mexicaine qui est à base de chocolat mais qui inclut aussi une quarantaine d’épices. Vraiment pesant! Plus, petit quesadilla à base de maïs avec un morceau de cactus et un peu de fromage dessus. On y rajoute de la sauce piquante. :) Excellent. Super-bourratif.
Mais nous en avons de besoin car avec Luis, ca va être une journée hyper-chargée! Il veut me montrer plein de trucs. Nous abordons notre trajet par le marché traditionnel, non loin de chez lui. Vous pouvez imaginer la richesse des fruits, légumes et aliments là. Plein de trucs que j’aurais essayés! Mais après ce déjeuner… où le mettre?? J’ai trouvé chouette le kiosque où ils vendaient toutes sortes d’oiseaux locaux dans des vielles cages en bois!
Le plus étonnant du marché, c’était la partie dédiée aux fleurs. C’est divisé en deux allées d’au moins un km de long. La première allée est dédiée aux fleurs en vrac, brut, tels qu’ils arrivent. C’est intense voir autant de fleurs et une si grande variété! En la 2e allée nous trouvons tout ce qui pourrait nommer par « arrangements floraux » mais dont la diversité de saurait en être contenue. Je j’aurais jamais été capable de m’imaginer une telle quantité de types différents d’arrangements floraux. En forme de chien, dans des bouquets de 4 pieds de diamètre, en display de chute, etc. C’était étonnant! Et c’est 24h sur 24. Faut croire que les mexicains donnent une énorme quantité de fleurs.
Mais une heure après notre arrivé, nous devons déjà passer au suivant. Re-hop dans le métro pour le sud. Nous allons au Centre National des Arts, qui est un complexe de batiments modernes et colorés qui datent des années 1990 et qui constituent l’École National des Arts, une université publique dédiée aux… arts. Un halle de danse, d’architecture, de musique, de théâtre. Ce qui est un peu nul c’est de ne pas pouvoir prendre des photos – lorsque les gardes nous regardent. En voici que les meilleures :
C’est beau! Le campus est grand, propre et quasi-vide.
Et puis, nous allons maintenant là où je voulais aller dès mon arrivée : Xochimilco. Dans mon routard, ils décrivent ceci comme une place très populaire qui est comme un lac où il y a des jardins de fleurs suspendues. Je n’étais pas très certaine de ce que j’avais en tête, mais j’ai été un peu déçue par la vrai affaire. Tu arrives après avoir pris bus et métro. Là on marche jusqu’au site et nous voyons que ce sont tous des bateaux hyper décorées qui nous amènent jusqu'à une série de canals qui passent à travers des postes de culture de fleurs. Nous entrons dans un bateau avec 3 gens de Merida et passons une heure à se promener sur les canaux. Il y a plein d'autres bateaux et beaucoup de bouffe et de cossins qu'ils viennent nous vendre en des petits bateaux.
Peu après, nous retournons dans la ville et Luis nous apporte à L'UNAM. L'Université National de Mexico, une énorme université publique, avec plus de 275 000 étudiants. C'est genre 6 fois l'UQAM,ca :) Le campus est tellement grand qu'il y a un système de transport interne! Nous marchons des km pour retourner à un autre metro.
Et là, le hic c'est que je ne trouvais pas mon Routard ce matin. Et je suis vraiment dérouté (hehe!) par ceci. Nous retournons au bar où nous étions hier. Pas là. Malheureusement, nous passons le reste de ma dernière journée à Mexico City à chercher une librairie qui m'en vendrait un en francais ou en anglais. Mais ce qui ne marche pas c'est que c'est la fête du travail et rendu l'heure qu'il est (20h!) Tout est fermé! Et j'ai mon billet pour demain à 7am pour Taxco! Qu'est-ce que je peux faire. Sans mon Routard, je suis beaucoup plus dépendante à l'internet. C'est poche.
Byebye Riga!
Nous commençons la journée avec un déjeuner chez lui vers 8h30, de sa maman. Soupe froide avec fèves. J’y mets des épices. Poitrine de poulet avec une couche épaisse de Mole. Mole, c’est une paste typiquement Mexicaine qui est à base de chocolat mais qui inclut aussi une quarantaine d’épices. Vraiment pesant! Plus, petit quesadilla à base de maïs avec un morceau de cactus et un peu de fromage dessus. On y rajoute de la sauce piquante. :) Excellent. Super-bourratif.
Mais nous en avons de besoin car avec Luis, ca va être une journée hyper-chargée! Il veut me montrer plein de trucs. Nous abordons notre trajet par le marché traditionnel, non loin de chez lui. Vous pouvez imaginer la richesse des fruits, légumes et aliments là. Plein de trucs que j’aurais essayés! Mais après ce déjeuner… où le mettre?? J’ai trouvé chouette le kiosque où ils vendaient toutes sortes d’oiseaux locaux dans des vielles cages en bois!
Le plus étonnant du marché, c’était la partie dédiée aux fleurs. C’est divisé en deux allées d’au moins un km de long. La première allée est dédiée aux fleurs en vrac, brut, tels qu’ils arrivent. C’est intense voir autant de fleurs et une si grande variété! En la 2e allée nous trouvons tout ce qui pourrait nommer par « arrangements floraux » mais dont la diversité de saurait en être contenue. Je j’aurais jamais été capable de m’imaginer une telle quantité de types différents d’arrangements floraux. En forme de chien, dans des bouquets de 4 pieds de diamètre, en display de chute, etc. C’était étonnant! Et c’est 24h sur 24. Faut croire que les mexicains donnent une énorme quantité de fleurs.
Mais une heure après notre arrivé, nous devons déjà passer au suivant. Re-hop dans le métro pour le sud. Nous allons au Centre National des Arts, qui est un complexe de batiments modernes et colorés qui datent des années 1990 et qui constituent l’École National des Arts, une université publique dédiée aux… arts. Un halle de danse, d’architecture, de musique, de théâtre. Ce qui est un peu nul c’est de ne pas pouvoir prendre des photos – lorsque les gardes nous regardent. En voici que les meilleures :
C’est beau! Le campus est grand, propre et quasi-vide.
Et puis, nous allons maintenant là où je voulais aller dès mon arrivée : Xochimilco. Dans mon routard, ils décrivent ceci comme une place très populaire qui est comme un lac où il y a des jardins de fleurs suspendues. Je n’étais pas très certaine de ce que j’avais en tête, mais j’ai été un peu déçue par la vrai affaire. Tu arrives après avoir pris bus et métro. Là on marche jusqu’au site et nous voyons que ce sont tous des bateaux hyper décorées qui nous amènent jusqu'à une série de canals qui passent à travers des postes de culture de fleurs. Nous entrons dans un bateau avec 3 gens de Merida et passons une heure à se promener sur les canaux. Il y a plein d'autres bateaux et beaucoup de bouffe et de cossins qu'ils viennent nous vendre en des petits bateaux.
Peu après, nous retournons dans la ville et Luis nous apporte à L'UNAM. L'Université National de Mexico, une énorme université publique, avec plus de 275 000 étudiants. C'est genre 6 fois l'UQAM,ca :) Le campus est tellement grand qu'il y a un système de transport interne! Nous marchons des km pour retourner à un autre metro.
Et là, le hic c'est que je ne trouvais pas mon Routard ce matin. Et je suis vraiment dérouté (hehe!) par ceci. Nous retournons au bar où nous étions hier. Pas là. Malheureusement, nous passons le reste de ma dernière journée à Mexico City à chercher une librairie qui m'en vendrait un en francais ou en anglais. Mais ce qui ne marche pas c'est que c'est la fête du travail et rendu l'heure qu'il est (20h!) Tout est fermé! Et j'ai mon billet pour demain à 7am pour Taxco! Qu'est-ce que je peux faire. Sans mon Routard, je suis beaucoup plus dépendante à l'internet. C'est poche.
Byebye Riga!
Saturday, May 1, 2010
Bosque de Chapultepec
6am. Douche froide. Routine? Luis veut me montrer un autre quartier: metro Chilpancingos. C’est plus européen selon lui. Y allant tôt le matin, c’est tranquille. Des gens qui se rendent au metro, d’autres font leur jogging ou se promènent avec leur chien. C’est sympa. La bourgeoisie Mexicaine!
Le petit déjeuner. Miammmmmmmmmmmm!!! Ca et un jus aux 7 fruits frais. Excellent! Prête pour une autre grosse journée! Lorsque Luis me quitte pour aller à sa job, je me dirige vers l’ouest aujourd’hui : El Bosque de Chapultepec. (La Forêt de la Sauterelle, sauterelle en Nahuatl).
À cette heure là, il n’y a que les gens de l’entretien qui y sont. Je me sens un peu étrange, surtout seule. iPod. Promenade. C’est beau de voir un parc, mais l’eau est un peu sale. Tranquille, je cherche peu à peu le Musée d’Anthropologie et d’Histoire. Je le trouve par ceci : Tlaloc.
L’entrée dans le Musée est géniale! Comme tout ici, c’est IMMENSE. Ca fait drôle y entrer seule, tôt, c’est tellement grand j’ai l’impression que c’est vide! Mais il y a plein de gens qui y travaillent et qui aident. Beaucoup de sécurité. Ils prennent mon sac, gratuit, merci beaucoup. Je garde ma caméra, heureusement.
Ici je pourrais passer des heures. C’est exactement ce que je fais. C’est si bien d’être à l’intérieur après une journée comme hier! Il y a plein de salles. C’est énorme comme place, mais c’est aussi représentatif de toutes les cultures précolombiennes qui ont vécu sur le territoire mexicain! Je lis en espagnol et les heures défilent. Le Musée est carrément une œuvre incroyable. Il y a plein de types de démonstrations différentes. Beaucoup de simulations comme de bâtiments et de ruines dans un jardin extérieur, ca donne vraiment un bon feeling de la chose. Des cartes , des videos, des guides, tout.
Mais éventuellement, ca fini. J’ai faim. Retour dans le parc de Chepultepec. Il y a beaucoup plus de gens que ce matin à 8h30. Clairement certains ont le vendredi off pcq y’a beaucoup de familles. Il est comme 13h. Un jeune me sollicite avec un menu et, affamée, je n’y pense pas 2 fois. Je me commande un quesadilla de pollo et un litre de melon d’eau liquide. Je ne pense pas que je puis assez stresser ceci : S’assoir à l’ombre et entamer un litre de melon d’eau qui vient de passer un mauvais quart d’heure dans un blender. Dans un parc. Le plaisir. Un litre de melon d’eau!
Bon voilà. Maintenant, un autre musée! D'art moderne. J'entre, c'est hyper-moderne. Vide. Trop de staff. C'est gratuit pour les étudiants. YES! Mais je suis décue! C'est à moitié fermé! BOO! En plus étant donné que je suis seule, j'était bien gênée devant les gens qui devaient m'observer aller de pièce en piêce. J'avais l'impression de déranger une vingtaine de personnes pour faire le tour. Il y en a même une qui me contait quelque chose, mais elle parlait trop vite je n'ai vraiment pas tout compris... Les gens sont hyper gentils! Tout le monde veut savoir d'où je viens!
Quand je rencontre Luis, nous nous promenons un peu dans le même quartier que ce matin. Il m'amène dans une librairie moderne qui est publique et nous regardons tout plein de types de livres. Sympa. Puis, la faim. Nous parcourons les rues de ce quartier assez hip mais éligeons plutot pour une place avec les portes fermées: c'est une cantine typique mexicaine. Remplie, mais nous trouvons une place à côté d'un gars dont Luis remarque tout desuite 'état d'ébriété. C'est drole. Les gens jouent aux dominos, rient, trinquent. C'est assez relaxe. Luis et moi parlons de tout, les comparaisons de pays, Lyon, la vie à Mexico, etc.
Nous prenons une bière avec un nom que je ne connais pas. Ca arrive ainsi: une corona, un verre avec du jus de citron et le rebord couvert de sel. Drôle! Mais un bon mix!
Nous rentrons chez lui et parlons encore plus! Il est 1h du matin et nous avons une grosse journée demain! OUF!
Bonne nuit!
xxx
Le petit déjeuner. Miammmmmmmmmmmm!!! Ca et un jus aux 7 fruits frais. Excellent! Prête pour une autre grosse journée! Lorsque Luis me quitte pour aller à sa job, je me dirige vers l’ouest aujourd’hui : El Bosque de Chapultepec. (La Forêt de la Sauterelle, sauterelle en Nahuatl).
À cette heure là, il n’y a que les gens de l’entretien qui y sont. Je me sens un peu étrange, surtout seule. iPod. Promenade. C’est beau de voir un parc, mais l’eau est un peu sale. Tranquille, je cherche peu à peu le Musée d’Anthropologie et d’Histoire. Je le trouve par ceci : Tlaloc.
L’entrée dans le Musée est géniale! Comme tout ici, c’est IMMENSE. Ca fait drôle y entrer seule, tôt, c’est tellement grand j’ai l’impression que c’est vide! Mais il y a plein de gens qui y travaillent et qui aident. Beaucoup de sécurité. Ils prennent mon sac, gratuit, merci beaucoup. Je garde ma caméra, heureusement.
Ici je pourrais passer des heures. C’est exactement ce que je fais. C’est si bien d’être à l’intérieur après une journée comme hier! Il y a plein de salles. C’est énorme comme place, mais c’est aussi représentatif de toutes les cultures précolombiennes qui ont vécu sur le territoire mexicain! Je lis en espagnol et les heures défilent. Le Musée est carrément une œuvre incroyable. Il y a plein de types de démonstrations différentes. Beaucoup de simulations comme de bâtiments et de ruines dans un jardin extérieur, ca donne vraiment un bon feeling de la chose. Des cartes , des videos, des guides, tout.
Mais éventuellement, ca fini. J’ai faim. Retour dans le parc de Chepultepec. Il y a beaucoup plus de gens que ce matin à 8h30. Clairement certains ont le vendredi off pcq y’a beaucoup de familles. Il est comme 13h. Un jeune me sollicite avec un menu et, affamée, je n’y pense pas 2 fois. Je me commande un quesadilla de pollo et un litre de melon d’eau liquide. Je ne pense pas que je puis assez stresser ceci : S’assoir à l’ombre et entamer un litre de melon d’eau qui vient de passer un mauvais quart d’heure dans un blender. Dans un parc. Le plaisir. Un litre de melon d’eau!
Bon voilà. Maintenant, un autre musée! D'art moderne. J'entre, c'est hyper-moderne. Vide. Trop de staff. C'est gratuit pour les étudiants. YES! Mais je suis décue! C'est à moitié fermé! BOO! En plus étant donné que je suis seule, j'était bien gênée devant les gens qui devaient m'observer aller de pièce en piêce. J'avais l'impression de déranger une vingtaine de personnes pour faire le tour. Il y en a même une qui me contait quelque chose, mais elle parlait trop vite je n'ai vraiment pas tout compris... Les gens sont hyper gentils! Tout le monde veut savoir d'où je viens!
Quand je rencontre Luis, nous nous promenons un peu dans le même quartier que ce matin. Il m'amène dans une librairie moderne qui est publique et nous regardons tout plein de types de livres. Sympa. Puis, la faim. Nous parcourons les rues de ce quartier assez hip mais éligeons plutot pour une place avec les portes fermées: c'est une cantine typique mexicaine. Remplie, mais nous trouvons une place à côté d'un gars dont Luis remarque tout desuite 'état d'ébriété. C'est drole. Les gens jouent aux dominos, rient, trinquent. C'est assez relaxe. Luis et moi parlons de tout, les comparaisons de pays, Lyon, la vie à Mexico, etc.
Nous prenons une bière avec un nom que je ne connais pas. Ca arrive ainsi: une corona, un verre avec du jus de citron et le rebord couvert de sel. Drôle! Mais un bon mix!
Nous rentrons chez lui et parlons encore plus! Il est 1h du matin et nous avons une grosse journée demain! OUF!
Bonne nuit!
xxx
Jeudi: une journée seule à Mexico City
Luis veut que nous déjeunions ensembles, à 6am. OK. C’est après 5 heures de sommeil et une douche froide que nous retournons dans les rues des quartiers instutitonnels du D.F. Insurgentes, la plus longue rue de l’Amérique à 40km, puis Reforma qui regorge d’architecture moderne et récente. Des grandes rues avec des arbres et des terrepleins. Nous allons à Sanborns’ pour déjeuner. C’est une chaine, anciennement américaine, mais achetée par Carlos Slim, le plus riche homme du monde en ce moment. Un Mexicain. C’est un bon resto pas trop cher dans un genre de centre commercial style Sears. Pour déjeuner?
Ce sont des tortillas de mais coupés, frits, dedans de la pâte de légumineuses, de la viande, un œuf. Café, jus de fruits frais. Quand je dis frais, c’est qu’ils ont pris le fruit, ils l’ont écrasé et c’est dans ton verre. Une jouissance de fraicheur! 110 pesos pour le tout, pour les 2!
Ensuite, Luis veut que nous marchons encore, sur Reforma, il a plein d’édifices à me montrer! Mais pas avant se faire nettoyer et shiné ses souliers : Il a une journée de conférences avec L’OÉA. J’ai demandé si je pouvais assister, mais malheureusement non.
Faut dire que le prix de consolation n’était pas si pire. Je monte dans le metro, vers le nord. Un billet pour Teotihuacan : 35 pesos. Sur le bus, qui dure une heure, je parle avec Manuel, qui travaille comme guide dans un autre parc de pyramides. De donde estàs? De Canada. De la parte en Canada donde se habla en Frances? Si! Como sabes? J’étais impressionnée : il apprends le français. Aujourd’hui, il retourne chez lui : son papa a un terrain encore plus au nord des pyramides où il fait pousser du mais. Il a 2 chevaux et un âne. Il me dit que si je veux, je pourrai retourner pour monter dans les montagnes sur les chevaux de son père. Je vais lui écrire un mot plus tard. Nous avons parlé tout le long dans le bus. Mais après une heure, je suis rendue.
Teotihuacan. Surtout construit autour de l’an 200. Son apogée dépassait celle de l’empire romain vers la même période (Vie siècle). C’est hallucinant. C’est aussi 2km de pyramides et monuments à grimper. La soif et la chaleur. Je ne sais pas comment ils ont fait pour bâtir de si incroyables monuments dans cette chaleur. C’est assez pour te rendre fou. Groupes de jeunes écoliers et touristes variés, mais je ne crois pas que c’était à son plus rempli.
Le site est immense et j'explore lentement, je lis les explications dans mon Routard: c'est vraiment un trip d'explorer. J'écoute du Moby... Mais ce qui gosse se est qu'il y a tous les vendeurs. Il y avait plus de vendeurs là que de gens sur le site. Ce n'est pas une exaggération. Qu'est-ce qu'ils vendent? Hé bien, des cossins. N'importequoi. Des trucs de touristes, mais aussi des bijoux, des sifflets, des grosses states de pierre, etc. Y'a des trucs qui sont cool mais sont tellement fatiguant que je les évite. C'est qu'eux, ils ne t'évitent pas... ils te suivent. T'imagines dans un muret d'une construction de l'an 200 des vendeurs qui ne comprennent juste pas que jne veux rien savoir de leur masque de pierres turquoises... ouf!
Mais ca va, ca pâlit à côté du site. Ce que j'aime le plus, ce sont les représentaitons des animaux. Comme celle juste en haut. Jaguars, Serpents à fleurs, Pumas. Je trouve que le style artistique est génial. De voir des vrais pièces qui ont survécu 1800 ans et plus... MALADE!!
Ce qui est aussi malade, c'est le fait de monter ces pyramides. C'est à 2000 d'altitude. Je suis en bonne forme et tout, mais dans le 32C qu'il fait, aucune ombre. Ca fait 2 heures depuis mon dernier verre d'eau. WOW. Un défi. Le tout en évitant les vendeurs.
Éventuellement, je vois des toilettes et un dépanneur dans une autre entré dans le parc. 1.5l de l'eau. Instantanément dans mon corps. Mais je n'ai pas encore faim, le déjeuner de ce matin était suffisant. Maintenant, pour retourner à la ville. Une autre heure de bus durant laquelle je dors comme un bébé. Ou une roche. Ou quelquechose de mort. Bref... Assomée!!!
Mais il n'est que 3h de l'après-midi. C'est tôt. Pas tout à fait complètement rafraichie de ma siete, je mets le cap sur les Basilicas de la Guadalupe. Lorsque je sors du Metro, il y a une grotte de stands de vendeurs avec des tarpes pour nous éviter le soleil. Pas moyen d'y contourner. Foncer, dire merci et bonne après midi. Finalement, une rue. Je marche 1 ou 2km dans la rue avant d'y arriver. Ces rues sont différentes que celles que me montre Luis. C'est un peu plus populaire, plus résidentiel. Luis me dit après que c'est un coin moins sécuritaire.
Mais j'y arrive. C'est un complexe hyper-religieux avec des Basiliques d'époques différents. C'est vraimetn génial! Même super-fatiguée, brulée par le soleil et tout :) TELLEMENT un énorme mélange de cultures, c'est super-riche, et les gens adorent. Je suis contente d'être venue une journée pas trop occupé car il y a une réputation d'avoir d'immenses foules!
J'ai bien aimé le jardin derrière, mais je suis un peu contrarié par la statue dans le fond, même si elle est esthétiquement magnifique. C'est une Madonna, une Marie, plus haute, qui recoit les donnations des indiens, femmes, hommes, en défilé devant elle. Le tout dans un setting de chute artificiel et de parc hyper-manicuré. J'évite le soleil. Mais pour retourner, je ne puis éviter une autre défilé de stands de vendeurs sous leurs tarpes... Une vue d'en haut:
Maintenant, je retourne vers le centre de Mexico city. Je vais appeler Luis à 6h. Nous nous rencontrerons à une place où il m'avait montré ce matin. Un complexe blanc Hypermoderne du genre Starbucks, ING et Nike. Je m'y rends. Vamos a Coyoacan! Si!
A Coyoacan, je n'ai pas de photos car déjà le soleil se couche est pour moi, prendre des photos c'est une vrai désastre!! Mais c'est un super beau coin :) Nous allons prendre un aguas frescas: ces jus de fruits fait devant toi. Le litre est la taille standard! Un litre d'ananas liquide avec coco. mmmmmmmmmm!!! YES PLEASE!
Coyoacan, c'est un vieux quartier cute de Mexico city. La place centrale est vraiment jolie, il y a beaucoup de gens qui font tout, parler, rire, des enants qui jouent, des couples qui se regardent dans le blanc des yeux! C'est tout mignon! Nous nous promenons dans les rues et c'est vraiment un feeling plus provincial, les édifices à un ou deux étages, plein de restos et bars tipiques. Colorés, vivants :)
Mais éventuellement, nous rentrons chez lui. Je suis tellement claquée. Luis nous fait des petits quesadillas au fromage et j'essaye de la salsa verte mmmmmmm et des piments rouges fumés dont j'oublie le nom. C'est bon. Mais la nuit de sommeil après une journée de même, c'est le paradis.
Cette dernière photo, c'est d'un "resto" typique qui est sous ces tentes. Vraiment populaires!
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